Depuis toujours, le désir de comprendre et de soulager les autres n’a cessé de m’animer. Au fil de mon parcours, devenir psychanalyste s’est révélé être l’expression la plus authentique de ce désir.
Ayant moi-même eu recours à la psychanalyse, j’ai, après plusieurs années d’analyse auprès d’un psychanalyste de l' École Freudienne de Paris (E.F.P), commencé à envisager le projet de devenir analyste. Cette expérience personnelle a constitué une étape fondatrice de ma formation: elle m’a préparée, progressivement, à passer du divan au fauteuil, à occuper la place que j’occupe aujourd’hui.
Dans cette continuité, mon analyse personnelle a été suivie d’une analyse de contrôle. Reconnue comme l’un des trois piliers fondamentaux de la formation analytique — aux côtés de l’analyse personnelle et de la formation théorique — l’analyse de contrôle permet, dans un cadre de transmission et de supervision, de rendre compte de sa pratique auprès d’un analyste expérimenté.
Cette formation analytique m’a permis d’approfondir la compréhension des mécanismes psychiques à l’œuvre dans le processus psychanalytique, aussi bien du côté de l’analysant que de celui de l’analyste. En parallèle, une formation continue — tant clinique que théorique — est venue nourrir et soutenir ma pratique (concepts fondamentaux, histoire de la psychanalyse, courants et controverses psychanalytiques, etc.).
Appartenant à la sixième génération de psychanalystes depuis Freud, je reste attachée à la tradition freudienne, que j'exerce dans un esprit de simplicité et de bienveillance.
« Je vous écoute. »
Cette phrase pourrait sembler banale, et pourtant, si je choisis de commencer par ces mots, c’est pour souligner toute l’importance que j’accorde à l’écoute dans ma pratique.
Une écoute neutre, bienveillante, attentive — pensée avant tout pour vous offrir un espace de parole, mais aussi, au fil des séances, une opportunité de mieux vous connaître, de vous comprendre et d’évoluer.
Parce que l’écoute de votre parole est au cœur de l’écoute analytique, je la considère comme essentielle à tout accompagnement thérapeutique.
Je vous accueille dans mon cabinet, un espace sûr, confidentiel et bienveillant, pour vous accompagner dans votre cheminement personnel.
Ma pratique s'inscrit dans un cadre "traditionnel", c’est-à-dire exclusivement en présentiel.
Il me semble essentiel de le préciser à une époque où les thérapies à distance se multiplient. Ce choix reflète l’importance que j’accorde à la présence, à la rencontre, et plus largement à la dimension humaine et relationnelle qui est au cœur du travail psychanalytique.
S’engager dans un travail analytique, c’est s’engager à deux : vous et moi.
De mon côté, je m’engage à instaurer une relation thérapeutique de qualité, fondée sur l’écoute, le respect et une position éthique constante tout au long du processus.
Cet engagement vise à vous offrir les conditions les plus favorables pour faire l’expérience d’une parole libératrice — et, si tel est votre désir, pour vous engager pleinement dans la voie de l’analyse.
Tout ce qui se dit en séance reste strictement confidentiel.
Dans le cadre analytique, cette confidentialité revêt une importance toute particulière : elle constitue la condition essentielle pour que vous puissiez vous exprimer librement, en confiance, et explorer en profondeur votre vie psychique.
Cette garantie ne s’arrête pas à la durée de l’analyse — elle se prolonge au-delà — afin de protéger toute personne qui a éprouvé, à un moment donné, le besoin de se confier.
pour protéger les patients de toute dérive
En psychanalyse, l’éthique n’est pas une option. Elle est au cœur de la pratique. Elle demande au psychanalyste de la rigueur, de la prudence et un profond respect de la personne qu’il accompagne.
L’éthique concerne tous les aspects de la démarche analytique. Elle commence par la mise en place d’un cadre clair et stable : des séances régulières, d’une durée fixe, dans un lieu de confiance et de confidentialité. Ce cadre, loin d’être une simple formalité, crée un espace sécurisant où le travail analytique peut se dérouler dans les meilleures conditions.
Il permet à la parole de circuler librement, à des souvenirs ou émotions enfouis de remonter à la surface, pour être accueillis, compris et intégrés plus sereinement dans votre histoire.
L’éthique, c’est aussi une posture d’écoute : celle qui consiste à rester au plus près des mots du patient.
En séance, celui qui parle, c’est vous. L’analyste n’est pas là pour donner des conseils, faire des interprétations spectaculaires ou imposer une lecture de votre histoire. Ses interventions doivent toujours partir de ce que vous exprimez, pour vous aider à repérer ce qui vous échappe et vous freine dans votre cheminement.
Un autre point essentiel de l’éthique en psychanalyse est l’attention portée aux mouvements relationnels qui se jouent dans la cure — ce qu’on appelle le transfert et le contre-transfert.
Le transfert, c’est ce qui se rejoue dans la relation au psychanalyste à partir d’expériences passées. Le contre-transfert, ce sont les résonances que cela provoque chez lui. Ces phénomènes sont pris en compte avec délicatesse, sans jamais les utiliser pour prendre le pouvoir ou influencer la personne qui parle.
Comme le rappelle le psychanalyste André Green :
« Le respect du patient est une condition absolue, la neutralité analytique est un véritable commandement, et le refus d’exercer une position de pouvoir est également une prescription avec laquelle on ne peut transiger. »
Enfin, pour pouvoir accompagner au plus juste, le psychanalyste doit avoir lui-même fait l’expérience d’une longue psychanalyse, et poursuivi ce parcours par une analyse de contrôle. Ce chemin est indispensable pour pouvoir accueillir l’autre sans jugement, avec lucidité et responsabilité.
L’éthique du psychanalyste vise, au fond, une chose : vous permettre de vivre une expérience profondément nouvelle, où vous pouvez vous dire en toute liberté, dans un cadre qui vous protège — même face à ce qu’il y a de plus intime en vous.