Martine Gueusquin

Présentation

Ma formation analytique

Depuis toujours, le désir de comprendre et de soulager les autres n’a cessé de m’animer. Au fil de mon parcours, devenir psychanalyste s’est révélé être l’expression la plus authentique de ce désir.

Ayant moi-même eu recours à la psychanalyse, j’ai, après plusieurs années d’analyse auprès d’un psychanalyste de l' École Freudienne de Paris (E.F.P), commencé à envisager le projet de devenir analyste. Cette expérience personnelle a constitué une étape fondatrice de ma formation: elle m’a préparée, progressivement, à passer du divan au fauteuil, à occuper la place que j’occupe aujourd’hui.

Dans cette continuité, mon analyse personnelle a été suivie d’une analyse de contrôle. Reconnue comme l’un des trois piliers fondamentaux de la formation analytique — aux côtés de l’analyse personnelle et de la formation théorique — l’analyse de contrôle permet, dans un cadre de transmission et de supervision, de rendre compte de sa pratique auprès d’un analyste expérimenté.

Cette formation analytique m’a permis d’approfondir la compréhension des mécanismes psychiques à l’œuvre dans le processus psychanalytique, aussi bien du côté de l’analysant que de celui de l’analyste. En parallèle, une formation continue — tant clinique que théorique — est venue nourrir et soutenir ma pratique (concepts fondamentaux, histoire de la psychanalyse, courants et controverses psychanalytiques, etc.).

Appartenant à la sixième génération de psychanalystes depuis Freud, je reste attachée à la tradition freudienne, que j'exerce dans un esprit de simplicité et de bienveillance. 

Mes valeurs

L'écoute

« Je vous écoute. »
Cette phrase pourrait sembler banale, et pourtant, si je choisis de commencer par ces mots, c’est pour souligner toute l’importance que j’accorde à l’écoute dans ma pratique.
Une écoute neutre, bienveillante, attentive — pensée avant tout pour vous offrir un espace de parole, mais aussi, au fil des séances, une opportunité de mieux vous connaître, de vous comprendre et d’évoluer.
Parce que l’écoute de votre parole est au cœur de l’écoute analytique, je la considère comme essentielle à tout accompagnement thérapeutique.

La présence

Je vous accueille dans mon cabinet, un espace sûr, confidentiel et bienveillant, pour vous accompagner dans votre cheminement personnel.
Ma pratique s'inscrit dans un cadre "traditionnel", c’est-à-dire exclusivement en présentiel.
Il me semble essentiel de le préciser à une époque où les thérapies à distance se multiplient. Ce choix reflète l’importance que j’accorde à la présence, à la rencontre, et plus largement à la dimension humaine et relationnelle qui est au cœur du travail psychanalytique.

L'engagement

S’engager dans un travail analytique, c’est s’engager à deux : vous et moi.
De mon côté, je m’engage à instaurer une relation thérapeutique de qualité, fondée sur l’écoute, le respect et une position éthique constante tout au long du processus.
Cet engagement vise à vous offrir les conditions les plus favorables pour faire l’expérience d’une parole libératrice — et, si tel est votre désir, pour vous engager pleinement dans la voie de l’analyse.

Le respect du secret professionnel

Tout ce qui se dit en séance reste strictement confidentiel.
Dans le cadre analytique, cette confidentialité revêt une importance toute particulière : elle constitue la condition essentielle pour que vous puissiez vous exprimer librement, en confiance, et explorer en profondeur votre vie psychique.
Cette garantie ne s’arrête pas à la durée de l’analyse — elle se prolonge au-delà — afin de protéger toute personne qui a éprouvé, à un moment donné, le besoin de se confier.

L'éthique: une exigence fondamentale

pour protéger les patients de toute dérive

En psychanalyse, l’éthique n’est pas un simple cadre théorique : elle constitue le fondement même de la pratique. Elle guide la manière dont le psychanalyste accompagne une personne afin de garantir une relation respectueuse et sécurisante.

L’éthique analytique repose sur plusieurs principes fondamentaux : l’attention portée à l’autre, la constance dans la pratique, le respect de la confidentialité et la neutralité face aux expériences et aux paroles de la personne accompagnée. Ces principes assurent que l’espace analytique reste un lieu sûr, propice à l’expression des pensées, émotions et souvenirs, y compris ceux qui peuvent être difficiles ou douloureux.

Un autre aspect de l’éthique concerne la posture de l’analyste. Celui-ci ne donne pas de conseils, ne dicte pas de conduite et ne cherche pas à imposer une interprétation de l’histoire de la personne. Son rôle est d’écouter, d’accompagner la personne dans la compréhension de ce qui peut lui échapper, et de soutenir son cheminement vers une meilleure compréhension d’elle-même. Comme le soulignait le psychanalyste André Green : « Le respect du patient est une condition absolue, la neutralité analytique est un véritable commandement, et le refus d’exercer une position de pouvoir est également une prescription avec laquelle on ne peut transiger. »

Enfin, l’éthique, c'est aussi la formation du psychanalyste, qui exige que celui-ci ait lui-même suivi un parcours analytique approfondi, complété par des analyses de contrôle. Cette expérience personnelle est essentielle : elle assure à toute personne accompagnée qu’elle est prise en charge par un professionnel véritablement formé et engagé dans la pratique analytique.

En résumé, l’éthique en psychanalyse vise à créer un cadre sûr et respectueux, où la parole peut circuler librement, où le travail sur soi est soutenu, et où la relation entre l’analyste et la personne accompagnée reste profondément humaine et responsable.

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